Accueil: -5/10
Équipe: 2/10
Job: 4/10
Moyenne: 1/10
Disons que c'est plutôt loin d'être le "move win-win" auquel nous nous attendions. Mon homme est rentré lundi soir les yeux plein d'eau... j'ai bien faillit brailler avec lui tellement il me faisait mal de le voir si déçu. Pas besoin de dire que j'ai brillé par mon absence à mon super cours de tennis ce soir là et qu'on a veillé tard à creuser nos méninges.
L'équipe de travail qu'il a intégré est décousue, disfonctionnelle au niveau leadership/communication, LE projet central est programmée broche à foin (nécessite des gens temps plein sur le support technique tellement il pleut des bogues)... Bref, ça s'annonce tout sauf merveilleux.
Et pour aider le tout, le patron immédiat est en vacances. Et le patron du patron a les deux pieds dans la même botine. Ce qui fait que mon homme a toujours pas accès à une boîte de courriel, ni un téléphone depuis 3 jours (je trouve les journées longues en titi!!!). Il a joué à la chaise musicale et a finalement eu accès à un semblant d'ordinateur seulement aujourd'hui (et il ne peut même pas s'y connecté sans une âme charitable qui lui prête son accès personnel)!!! Pourtant, sans ordinateur, on s'entend qu'un programmeur est plutôt démuni, n'est-ce pas!!! Et si personne ne lui adresse la parole ou ne prend le temps de l'accueillir, on s'entend qu'il a de quoi déprimer et vouloir prendre ses cliques et ses claques! Ça fait dur en pas pour rire!
Sont venus assez vite les regrets et l'évaluation des options. On retourne ça dans tous les sens depuis lundi soir, mais tout revient à dire qu'il n'y a pas de job parfaite et qu'un choix difficile s'impose: dans quel ordre famille-carrière ou carrière-famille? Avoir une carrière stimulante et motivante dans son domaine d'expertise et dire aurevoir aux avantages sociaux, à la stabilité/qualité de vie et d'horaire (autrement dit famille 0, carrière 10)?? Ou encore stagner dans son expertise, mais avoir des conditions de vie et de famille béton (soit famille 10, carrière 0)?
On avait beau être certain que cette fois, ce serait famille 5 carrière 5, on réalise que même avec des compromis, ça semble utopique. La triste conclusion:
Un programmeur au sein d'un géant est voué à se dédier à un projet central pendant 5-10 ans en étant grassement payé, mais en stagnant dans une technologie vite désuète (et en s'ennuyant d'avance des belles années).
Un programmeur au sein d'une startup (ou PME) baigne dans les nouveautés technologiques, la variété de projets et de défis, mais ne compte plus son temps supplémentaire et diminue drastiquement sa qualité de vie familiale.
On passe tellement de temps à travailler qu'on voudrait bien miser carrière... mais en même temps, on aime tellement notre famille qu'on voudrait bien la mettre en avant plan!
Pour vous dire, pendant qu'on y était, on a même regardé les programmes d'études menant en enseignement de la programmation!
Un passionné high tech avec une famille peut-il y trouver son compte vous croyez? Suite la prochaine fois! Haha!
Tout ça pour dire, on n'est pas encore sorti du bois, que de réflexions et de discussions existentielles encore! Des suggestions? On les prends toutes!
Awww crap... J'espère que vous allez vite trouver une solution. En tous cas MP peux pas rester trop longtemps dans un environnement aussi hostile !
Il veut pas partir une compagnie ? Je connais 1-2 programmeurs intéressés ;-)
En effet, pour un gars qui aime la discussion et la collaboration, c'est pénible! Souhaitons que son influence légendaire soit efficace!
Va pour se partir une compagnie, tu commences quand? :) La paie en gâteau renversé aux fraises est presque prête! Hihi!
Ouff, j'avais pas lu ce billet avant votre visite d'hier. J'espère que la semaines prochaine lui sera plus agréable...
Ouch, moi non plus je n'avais pas compris l'ampleur des dégâts du côté obscur....
Si tu te pars en business, je connais un gestionnaire qui pourrait faire le saut...
En attendant, ça doit TOUJOURS être famille-carrière ( 5-5,6-4, 7-3.....)!!!
Lt Merveille
Je vous rassure tout de suite (j'aurais dû rédiger un billet à la fin de la semaine), disons simplement que le début de la semaine a été difficile, mais que la fin de la semaine a été tout autrement. Le début teinté d'angoisse s'est démonté au cours de la semaine. En manque d'information, les sous-entendus sont plus difficiles à saisir, alors la mésinterprétation a été totale et les jugements peut-être un peu rapide. Bref, je vous en dit plus long plus tard, mais la situation n'est plus la même!