Je suis généralement pro-vaccination. Je comprends le besoin d'immuniser pour protéger une collectivité des maladies graves et virulentes.
Avec Dédé qui se remet de son début de pneumonie, Mimi qui a eu un épisode de virus respiratoire étrange en début d'année, je vois bien que mes enfants sont plutôt pré-disposés aux complications pour tout ce qui touche leurs petits poumons. Et pourtant, je suis loin d'être une fan des antibiotique ou des consultations chez le médecin. Mon homme et moi n'avons aucun antécédent - pour nous même ou dans nos familles - en ce qui concernerait des faiblesses respiratoires.
Maintenant que je suis enceinte, j'ai aussi la préoccupation d'être doublement dans les personnes à risque, moi aussi.
Mais on parle d'une grippe, une banale grippe. Virus que j'attrape presque chaque hiver depuis des années, sans pourtant être hospitalisée ou sentir le besoin de m'en protéger avec un vaccin! Ok, cette forme de grippe semble frapper davantage les personnes jeunes et en bonne santé, mais ça demeure une grippe qui, comme on le mentionne le site même du gouvernement canadien, est bénigne et se guérie rapidement: "À ce jour au Canada, la plupart des cas de grippe H1N1 ont été plutôt bénins (surtout chez les enfants), et les personnes malades se sont rapidement rétablies."
Alors pourquoi, quelques lignes plus bas, on nous sommes de faire vacciner notre enfant de plus de 6 mois pour la grippe saisonnière ET la grippe H1N1? Qu'on nous harcèle dans tous les médias? C'est moi qui délire, ou sur une même page on me dit que ce n'est pas si grave comme maladie, mais ce serait d'importance capitale de s'en protéger?
Et ça dit en plus que même vacciné contre le H1N1, il n'est pas certain que ça nous protège, car la souche du vaccin peut muter au cours de l'hiver et il se peut donc que l'on contracte malgré tout la fameuse grippe épouvantable!
Je suis confuse au plus haut point. Je veux protéger ma famille, mais je refuse de le faire par pression sociale nébuleuse ou par peur d'un monstre inconnu, intangible et mal expliqué.
On dirait que de nos jours, on peut tellement causer du tort à des gens bien intentionnés (gouvernement, médecins, etc)., qu'ils se sentent dans l'obligation de tous faire pour tous nous sauver de tous ce qui pourrait nous faire courir le moindre danger. Je suis certaine que s'il y avait un vaccin possible contre les coups de soleil, on nous sommerait de protéger tous nos être chers afin de les prémunir contre les risques graves de l'insolation! J'exagère, mais c'est quand même le sentiment que j'ai.
Alors... vacciner ok, mais pour quel motif réellement? Où sont les chiffres pour faire comprendre aux grandes personnes que nous sommes (comme le Petit Prince de Saint-Exupéry l'expliquait)? Ça fait des mois que l'Organisation Mondiale de la Santé surveille la planète pour les cas de H1N1, il n'y a pas de statistiques (même imprécise) qui puisse nous dire le taux de cas ayant eu des complications graves versus ceux qui ont simplement guéris?
C'est le sujet de l'heure!
En effet les médias ont rendu la chose plus grosse qu'elle l'est. Surtout en parlant d'un éventuel coup d'argent pour le gouvernement et les compagnies pharmaceutiques.
Pour ma part, j'aime mieux prévenir que guérir!
Et surtout quand il y a des enfants en jeu.
Je pense qu'il faut aussi penser aux gens qui nous entourent, par exemple je ne voudrais pas être la cause de la contamination des familles de la garderie.
De plus les hopitaux sont déjà engorgés et manquent de personnels, je ne demande bien où vont-ils mettre les malades de la grippe si pandémie il y a!
Voilà mon avis
Jacinthe
J'avoue, prévenir au lieu de guérir... faut-il encore que ce soit prévisible...
La disponibilité des soins, c'est vrai que c'est aussi un facteur à considérer. Sans vaccins, on peut recevoir des médicaments qui aident grandement à la rémission semble-t-il, sauf qu'ils doivent être pris 48h après le début des symptômes. Comme je disais à mon homme, c'est facile (pour pas dire normal) d'attendre 24h pour voir un doc et d'attendre 24h chez-vous avant d'aller squatter en salle d'attente! Alors si pandémie, ouf, le 48h passeras en jours facilement et les effets des médicaments sont moins évidents...
Ne fréquentant pas la garderie, j'avoue que mes enfants sont moins susceptibles de transmettre ou être en contact. Avec ce qui court, s'ils ont moindrement des symptômes de grippe, on se cloître à la maison, c'est bien sûr. C'est définitivement moins évident quand les deux parents travaillent.
S'il y avait des cas (des vraies là, pas des personnes de 85 ans déjà un pied dans le cimetière), ici, ça me motiverait à croire en la nécessité d'une protection pour moi et les enfants.
Ah si c'était évident, on en parlerait pas en! Ça me donne quand même des frissons quand des médecins refusent eux-même le dit vaccin...