avr 28

34e semaine, on approche du jour J

Le repos a été levé la semaine dernière puisque mon col semble encore bien fermé, j'en suis bien heureuse! C'est vraiment pas de la tarte pour le conjoint de devoir endosser tous les rôles et soins des 2 autres enfants.... Malgré tout, je dois admettre que je me sens plus disposée à accoucher tôt. J'ai encore des contractions dès que je fais un peu trop d'efforts physiques, mais j'essaie dans la mesure du possible d'éviter les efforts soutenus. La panique d'accoucher trop tôt ne vient pas que de moi, mais de mon entourage aussi qui serait bien en peine de nous supporter avant la mi-mai.

L'écho de croissance que j'ai passée mardi révèle qu'on a une cocotte vraiment pas très grande, mais en pleine forme! Ils estiment son poids à environ 2200g (si je ne me trompe pas... moi et ma mémoire défaillante, j'ai eu un blanc en sortant). Ce qui est déjà plus que Mimi à la naissance, alors ça me rassure beaucoup. Durant l'écho, on la voyait exercer son diaphragme pour la respiration (et l'étendu de sa voix haha!) et elle était, comme toujours, TRÈS active. Selon la gynéco, c'est ce qu'on peut voir de plus beau à ce stade, ça indique qu'elle est forte, qu'elle ne présente aucun signe de détresse ou de manque, malgré sa petite taille. Alors une toute dernière écho de contrôle pour vérifier qu'elle grandit à un rythme correct à 37 semaines. Disons que c'est vraiment de la précaution extrême, ma doc en conviendra surement aussi. Personnellement, je suis très heureuse des résultats et bien confiante de la suite!

Dédé m'accompagnait lors de cette visite chez le gynéco et j'ai eu droit à un petit monitoring avant l'examen. Il commence vraiment à comprendre ce qui se passe, ça me touche beaucoup. Il me demandait "enpends-tu maman?" en parlant des battements de coeur. Je lui explique que oui, c'est le coeur de sa petite soeur qu'on entend par la machine. Et lui de me répondre avec sérieux "bébé bidaine maman, en!". Trop mignon pour un petit gars qui dit déjà si peu de mots! Et il s'intéresse davantage aux poupées de sa soeur. Il est comique, il m'en emmène en me disait "doux-doux bébé". Je suis heureuse de voir que son niveau de compréhension de ce qui s'en vient s'élève. Jusqu'à présent, il évitait plutôt mon ventre ou toute conversation qui tente de lui expliquer ce qui se passe dans mon ventre.

Faut dire que sa grande soeur, est démonstrative en titi. Elle nous raconte tous les jours à quel point elle l'aime sa soeur, qu'elle a hâte de la prendre dans ses bras, de lui chanter des chansons et qu'elle partage sa chambre. Elle vient souvent me flatter le ventre de son propre chef et entame même des monologues destiné à sa soeur, parlant au travers mon ventre comme si je n'y étais pas. Haha! Admettons qu'elle est plus que prête et qu'elle a très hâte. Elle se plaint souvent que c'est dont long avant que le bébé arrive! Je sens déjà que son aide me sera précieuse.

Je ne sais pas si c'est aussi beau pour chaque famille la venue d'un 3e bébé, mais je me sens très privilégiée d'avoir des amours qui anticipent l'événement si bien! Et j'ai aussi bien hâte de voir comment ça sera une fois le tant attendu événement survenu!
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avr 12

On a eu chaud!

VERSION COURTE:
J'ai eu des douleurs jeudi dernier. Ça a finit en monitoring à l'hôpital. Heureusement, pas de mal, le col est fermé, mais je suis en repos complet jusqu'à nouvel ordre.


VERSION LONGUE OU SI VOUS VOULEZ LA TOTALE:
Jeudi dernier. La fête d'anniversaire de mon petit loup dans 48h. En bonne procrastinatrice, je me suis fait un horaire de journée bien rempli: magasinage dans 2 magasins grande surface, ménage et fin du magasinage en solo le soir... avec espoir de regarder le hockey ensuite.

Mais admettons que j'ai pu mettre à exécution que le tiers de mes projets. Au retour du magasinage matinal, au dîner, je me sens inconfortable, mais sans plus. Je mets ça sur le dos de la bande élastique de mes pantalons et opte pour des vieux pantalons de pyjama. Je couche les enfants pour la sieste, mais je ne me sens pas fatiguée. Alors j'en profite pour pitonner un peu et ranger les traîneries en vue du ménage.

Au levé de la sieste des cocos, je comprends qu'il y a quelque chose qui cloche. Je sens qu'un mal de ventre s'installe, comme des bonnes spm. Jusque là, pas de panique, je réalise juste que je dois peut-être me reposer un peu après tout. Alors je mets un film aux enfants et m'étend sur le divan du salon. Et ça dégénère... le mal de ventre se transforme en une espèce de contraction perpétuelle qui me donne 1 min de répit par 15 min de "ouch c'est quoi ça". Je vois donc les minutes qui s'égrainent, 15h30... 16h30... ça va bien finir par arrêter que je me dis... ça se peut pas, je suis juste à 31 semaines... et tant pis pour le souper, je ne bouge pas... je me surprends à souhaiter très très fort que mon homme rentre tôt ou du moins pas passé son heure habituelle de 17h15... Ouf, il arrive enfin!

Il me suggère de passer du divan à notre lit. En m'exécutant, c'est vraiment douloureux. C'est là que je laisse libre cours à ma panique et que je n'ai plus le choix d'accepter que ce n'est pas une blague, c'est peut-être du vrai travail. Mon homme ne sait plus où donner de la tête entre les enfants, le souper et moi qui veut rien savoir d'accepter que ce soit sérieux, qu'il faille s'organiser, qu'on a beau pas être prêt, les signes sont persistants...

Vers 18h, j'ai déjà fait des tonnes de calculs dans ma tête et anticiper autant de scénarios. Qui garderait les enfants en ce jeudi soir? Comment arrêter ça, un bain ça aide ou ça nuit à un travail trop tôt?Où devrais-je me présenter, pas Ste-Justine pour vrai? Pour élucider ma dernière question, j'appelle info-santé. On me dit d'appeler l'unité des naissances de l'hôpital où je devrais accoucher (dans mon cas, celui de St-Jérôme). J'habite à 5 min de l'hôpital St-Eustache, alors je demande si je ne serais pas mieux de me rendre là plutôt, mais on m'encourage à me rendre à St-Jérôme, qu'on va me monitorer avant toute chose et qu'on verra ensuite, qu'ils m'attendent.

Je comptais sur ma soeur ou son chum pour s'occuper des enfants, mais les deux travaillent ce soir là. Ça me trouble, j'aimerais vraiment que qqun vienne à la maison... et ça n'aide en rien mon sentiment de panique. Ma mère elle, est à 1h de route et n'est pas encore rentrée de son travail. Idem pour ma belle-mère qui est elle à 2h de route. Alors, je pense à mon frèro qui n'a encore jamais gardé les enfants, mais dont la copine a la fibre maternelle bien aiguisée. J'attrape donc mon frèro dans sa voiture, de retour de sa 2e journée dans un nouvel emploi et il me témoigne un grand enthousiasme à me rendre service. Enfin, je décompresse un peu! Il sera là dans 20min.

Pendant ce temps, mon homme a fait souper les enfants, a mangé aussi et m'a même préparer une assiette malgré que je lui disais ne pas avoir faim (faut croire qu'il me connait moi et mes envies changeantes... j'ai fini par la dévorer évidemment). Je me rend compte qu'on devrait se faire une petite valise, puisqu'on ne sait pas trop combien de temps on partira. Heureusement, au 3e, la liste des essentiels, on la connait bien. Mon homme court dans tous les sens. Lui aussi, au travers tout ça, commence à se faire à l'idée que c'est pas une blague, que "quelque chose se passe qui pourrait bien être l'arrivée archi trop tôt de notre cocotte".

Les enfants sont en feu, évidemment, ils voient bien qu'on est dans un état pas commun. Mon homme prend 5 min pour leur expliquer le topo. Vraiment, Mimi est tellement raisonnable, elle est déroutante. Quant à Dédé, il n'a sans doute pas saisi grand chose, mais voyant sa soeur bien zen à jouer à son jeu de Caillou, il endosse le branle-bas sans trop de mal... et joue avec elle.

Mon frère arrive en solo finalement. Ils ont 2 cas d'urgence ce soir là, le neveu de 5 ans de sa copine a atterrit chez eux, alors ils ont dû se séparer. Ouf, première fois pour mon frère et sans support, on le trouve courageux, mais après tout, les enfants sont plutôt autonomes maintenant.

Durant le périple vers St-Jérôme, je ne sais pas si c'est le fait d'avoir la pression qui tombe un peu, mais enfin, les contractions s'espacent de plus en plus... pour finalement être complètement absente une fois que je suis branchée au moniteur. QUEL SOULAGEMENT doublée d'une petite honte aussi, je l'avoue. Mais on nous fait bien comprendre qu'on a fait la bonne chose, que ce n'était pas normal d'avoir des douleurs à 31 semaines. Dès que mon homme me fait rire, j'ai de nouvelles contractions... oups! Mais elles sont vraiment moins fortes. Alors après examen de mon col (qui semble bien fermé malgré tout), on me garde 3h sous surveillance, si rien d'alarmant on me retourne chez moi, sinon on me garde pour la nuit. 2h30 plus tard, on me fait bien comprendre qu'à compter de maintenant et pour le prochain mois, je dois être plus que sage. Assise ou couchée le plus possible, rien soulever, plus d'escalier, plus de marche, plus de relations sexuelles. On me donne un Ativan à prendre à mon arrivée à la maison pour que je me repose une bonne nuit et on me souhaite de ne pas me revoir bientôt.

Toute une panique qui finalement s'avère être une pratique générale ainsi qu'un gros avertissement pour moi.

On a tout de même fêté Dédé samedi. Merci aux Mamies et à ma soeur qui ont ni plus, ni moins, rendu le tout possible. Je n'ai pas bougé de mon siège! Ou presque... :) Ce n'est pas une habitude facile à prendre que de devenir immobile! Il faut ce qu'il faut, je ne suis pas intéressée une miette à vivre un accouchement aussi prématuré... encore moins de vivre avec les conséquences.

J'ai 3 bons romans policiers à lire, merci Henning Mankell, tu vas m'aider à rester tranquille.

Demain, visite à Ste-Justine prise 3 pour constater l'état de mes veines utérines. À suivre!
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avr 07

Regain de vie chez nous!

Je touche du bois, mais depuis 24h: je ne mouche presque plus et je respire!!!!!!! Yahou!! Et autre bonne nouvelle, Dédé a eu son rv chez le pédiatre hier et je ne sais pas si c'est dû à sa visite chez mon amie ostéo, mais il est guéri! Fini l'otite de course (pour emprunter l'expression de ma chère soeur). Et les boutons sont disparus d'eux mêmes.

Vive ce beau regain de santé familial!

On a eu une super fin de semaine de Pâques, vraiment agréable. Le samedi, pendant que les enfants jouaient dehors, mon homme a terminé de râteler le terrain, défait l'abri d'auto, ré-ouvert le carré de sable. De mon côté, toutes fenêtres et portes ouvertes, j'étais presque avec eux durant ma rage de laver les planchers. C'est que j'ai fait volte-face avec quelques fourmis... alors faute de pouvoir leur indiquer la porte, j'ai aussi installer quelques trappes à leur intention.

Le soir, nous sommes allés (sans enfant!) au souper surprise au restaurant pour les 60 ans de mon oncle adoré. C'est là que je me rend compte que ça faisait une éternité que je n'avais pas fait appel à notre gentille gardienne. Malgré que nous étions fatigué, on a bien apprécié notre soirée, on a une si belle famille!

Le dimanche, ma gentille belle-maman est arrivée. J'ai organisé la première chasse aux oeufs des enfants, un beau petit moment simple et plein de magie pour eux. On a encore bien profité du beau temps tous ensemble. Le weekend a été des plus reposant grâce à ma belle-maman qui a emmené tout le nécessaire pour les repas jusqu'au lundi. Quel bonheur de ne pas avoir à se casser la tête pour ça! En plus, les enfants et elle ont pu partager de beaux moments de jeux et de folies. On se serait cru en vacances!

Les microbes des enfants ayant éclatés la semaine des 2 ans de Dédé, on a reporté son party de fête à ce samedi. J'en suis bien heureuse, car avec la santé qui est revenue, le beau weekend reposant, je me sens d'attaque pour remplir la maison de gens qu'on aime et qu'on voit trop peu. Alors le petit party intime initialement prévu a changé de formule et de format! Le nombre d'invité à pratiquement doublé et au lieu de redouter les préparatifs, j'en suis toute réjouie!

Pas besoin de vous dire, j'ai hâte à samedi! Quel beau revirement de situation!
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avr 02

Le temps passe

...parfois bien vite, parfois bien lentement!

Les enfants ont eu un méchant virus qui les a bien amochés à compter du 18 mars... et bien entendu moi aussi. Une bonne semaine de fièvre élevée, de toux incroyable (à en vomir pour Mimi), de nuit entrecoupées, d'appétit inexistant, de pleurs. On a bien faillit mourir d'inquiétude mon homme et moi. Premier gros épisode de microbes pour eux. On est au jour 16, Mimi semble totalement remise, Dédé revoit le pédiatre mardi... Je suspecte que son otite ne soit toujours pas guérie ou qu'il me couve autre chose comme virus, car il a des petits boutons rose-rouge partout depuis hier pm. Enfin, on verra ce qu'il en est mardi! Pour l'instant grâce au soleil sans doute, son moral est meilleur!

De mon côté, je me suis retrouvée avec une x-ième sinusite. Heureusement, à ma dernière consultation à la clinique d'urgence du coin, la doc a pris soin de me fournir 3 autres renouvellement du pouch-pouch de cortisone en sachant que d'ici la fin de ma grossesse, j'en aurais forcément besoin. Je peux me soigner moi-même, ce qui fait que je n'ai pas trop dépéri et que j'ai coupé court au mal de bloc et à la congestion dès qu'Hydrasens n'a plus fait son travail. N'empêche, j'en ai marre d'être malade!!!

La grossesse va bien. J'avais une visite chez l'infirmière de ma doc hier (qui a encore dû reporter mon rv à cause d'accouchements). C'est là que j'ai réalisé que la fin approche. Elle m'a remis copie de mon dossier à garder avec moi (déjà?!) et le temps entre les visites se resserre aussi (aux 2 semaines). Ça n'empêche pas que j'ai encore une batterie de rv à passer: mon rv de glycémie - que j'ai annulé à cause de la santé des enfants, une écho de croissance pour s'assurer que la cocotte n'aura pas un trop gros retard, une autre écho-cardiaque pour suivre mes fameuses veines utérines, etc. Depuis la fin de semaine, une douce panique monte, j'ai le sentiment que je vais me faire surprendre par l'accouchement, que je ne l'aurai pas vu venir ou que je ne serai pas prête! Je sors les bacs de petits vêtements roses en fin de semaine, c'est certain! Et gageons que ma valise sera commencée avant la mi-avril! Rien de mieux que d'être prévoyante quand on se met à s'inquiéter.

J'ai eu une première grosse contraction mardi, une bonne minute à faire "ouch" et à ne pas pouvoir être debout. Ça m'a tellement étonné. J'en ai JAMAIS eu si tôt. Pour mes autres grossesses, je ne voyais pas ET ne sentais pas le besoin de me ménager dans mes activités. Là, c'est clair, j'ai bien réalisé qu'il me fallait faire un peu plus attention si je ne voulais pas précipiter les événements. On ne rajeunit pas n'est-ce pas! Alors je ne lève plus les enfants qu'en cas d'extrême nécessité (pas mauvais pour leur autonomie après tout) et j'essaie d'être plus attentive à mes signes de fatigue (ou plutôt de ne pas les ignorer). Pour le reste, je ne peux que m'en remettre à ma bonne étoile!
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Mad-AM

À propos

    Maman à la maison de trois petits amours Ali, Mimi et Dédé. Ma vie est remplie de "tant qu'à faire" et "j'en étais où déjà". Je suis graphiste-intégrateur Web de formation qui fait du freelance à l'occasion, danseuse en semi-retraite, j'aime rire, écrire et avouons le, je suis un peu... fo-folle!



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