oct
26
Ce weekend, nous nous sommes expatriés à Québec pour le shower de bébé de la femme d'un très bon ami d'enfance de mon chum. Il faut dire que depuis le temps que je suis avec mon homme (ça a fait 7 ans ce mois-ci), ils sont aussi devenus des amis pour moi.Bref, elle accouche de son premier à la fin du mois prochain et elle a eu un très beau shower de bébé, simple et agréable... Enfin, c'est ce que je trouvais jusqu'à ce que je me fasse brasser par une jeune maman (d'un seul enfant évidemment... désolée, je ne veux choquer personne, mais on s'adoucit vraiment au 2e) au sujet du vaccin H1N1...
La dite fille avait plusieurs médecins et pharmaciens dans sa famille et sa façon de me les citer ne m'a pas du tout fait du bien, plutôt dire qu'elle m'a complètement bouleversée. C'est à peu de mots près qu'elle ne m'a pas humiliée ou directement mentionné que j'étais une écervelée sans coeur de croire que je n'avais pas besoin du fameux vaccin. J'étais choquée et en même temps, certains faits qu'elle a soulevé et que je ne connaissais pas me faisait douté sérieusement de ma pseudo-décision. Mais bon, devant autant de rudesse, j'ai tenté de ne pas me démonter. Ça aurait été le bout que je parte à brailler devant tout le monde dans un beau shower de bébé!
Tout ça pour dire que cette discussion m'a ébranlé. À notre retour de Québec, j'ai une très bonne amie infirmière (que je remercie) qui a écrit un courriel à tous ses proches ce qui m'a semblé de plus sensé sur le sujet. Je me retiens d'ailleurs de vous le copier-coller. Et enfin, je crois que je me décide et pour de meilleures raisons.
J'ai appris que si nous, les jeunes sommes plus à risque, c'e nest pas parce que le virus "vise les gens en bonne santé". La raison des jeunes à être plus touchés serait le fait de n'avoir jamais été exposé à ce type de virus. Apparemment, les personnes ayant vécus avant les années 1950 auraient été mises en contact avec un virus semblable.
J'ai aussi mieux compris encore ce qu'était l'adjuvant (qu'on pourrait appeler plus communément excitant du système immunitaire) et son risque pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans.
J'ai aussi eu une semblant de statistique qui m'aide à mieux saisir l'ampleur du problème qui entoure le H1N1. Soit que les autorités estiment que 70% de la population sera infecté et que de ce pourcentage, 35% seront très malades (et nécessiteront sans doute une hospitalisation). Alors voilà la raison de la propagande agressive, notre système étant déjà au ralenti, un événement de la sorte mérite d'être prévenu avec acharnement... et comment que je le comprends!
Concernant la vaccination j'ai aussi été heureuse de constater que ce n'était pas encore tout de suite que nous pouvions être vaccinés et que l'on commence tout juste à ouvrir les bureaux de vaccinations aux personnes les plus à risque seulement.
Je dispose donc d'encore un peu de temps pour me fixer.
Bref, à la lumière de ces nouvelles informations et avec la transparence de mon amie, je penche en faveur d'une vaccination sans adjuvant pour moi et les enfants... Et puisque mon homme est beaucoup exposés en étant à l'extérieur tous les jours et dans les transports en commun et qu'il constitue notre principal risque de contamination, il a presque accepté de se faire vacciner aussi.
Mais au fond, c'est accessoire qu'il se fasse vacciner puisqu'il est en bonne santé.
Je suis tombée sur cet article ce matin qui est ma foi très clair et qui nous rappelle que justement, ce n'est qu'une grippe et que la plupart s'en sortent très bien. Alors si le coeur vous en dit encore de vous informer, je vous suggère de le lire!
Bonne réflexion!
