De ce temps là, la Mad-AM a les méninges qui cherchent des solutions créatives. J'ai eu mon rendez-vous annuel y a quelques jours et ma doc me dit en parfaite santé (enfin selon les prises de sang et son évaluation personnelle... et mon sentiment du moment tend à renforcir son diagnostique). Toujours est-il que ces bonnes nouvelles, ainsi qu'une recrudescence d'amies nouvellement enceintes, nous a relancé sur la voie de l'espérance d'un 3e enfant.

Ma vague de déprime sur le sujet s'étant retirée grâce à ma mémoire sélective inefficace, je me suis suprise à remettre le sujet sur la table avec mon homme. Évidemment, toujours les mêmes décisions à prendre en relation avec l'arrivée de ce 3e: nouveau véhicule (Dodge Caravan la revanche), jonglage de finances (mautadite hausse de fou d'Hydro-Québec :P, pas terrible pour aller avec de nouveaux paiements de véhicule en!), questionnements existenciels féminins (petit retour au travail d'une durée d'un an pour avoir accès à un congé RQAP+garderie ou simplicité-volontaire-priez-pour-nous ou qui dit mieux???), etc.

J'ai aussi eu une bulle, que je qualifierais maintenant de passagère, pour me remettre à des études temps partiel dans un domaine autre que l'informatique. Puis finalement, j'ai eu une apparition de poste qui m'intéresserait en lien avec mon bagage informatique et mon envie de ne pas être une carrièriste qui carbure à l'over-time: tout simplement la maintenance de site web/extranet/intranet/allouette munit d'un CMS!

Dans un langage plus simple, au lieu d'être de ceux qui hérigent les beaux nouveaux outils Web de ce monde, je me contenterais de les utiliser à bon escient pour aider un département marketing en manque d'une mini-wiz-kid! Tatam! Voilà qui me satisferait, en tout cas... je crois bien! Et je suis plutôt certaine qu'un tel poste existe puisque dans mon ancienne vie de salariée, on m'a très très souvent offert un poste similaire lorsque je donnais des formations! Manque plus qu'à me décider vraiment à quitter les enfants, la maison, à partir à la chasse à la garderie idéale et à croire en mon potentiel à décrocher un emploi de ce type. En supposant aussi, qu'un joli 3 ou 4 jours semaine serait dans le monde du possible!

Avoir de la mémoire et du carisme, je ferais quelques appels et je trouverais un emploi auprès des clients de mon ancien employeur... mais bon, aucune de ces caractéristiques me sont attribuable, même au niveau le plus élémentaire! On raye.

De toute façon, c'est bien beau tous ces mots là, je souhaite ce 3e enfant, mais quitter ma zone de confort pour nous lancer (moi, mon homme et nos amours) dans une telle aventure visant à agrandir notre petite famille me demandera d'être vraiment convaincue du bien fondé de tout ça. Et pour l'instant, j'avoue humblement que j'exerce toujours mes méninges à identifier une meilleure solution.

On continue, tant que ça surchauffe pas, je suis en business!

Pendans un instant, en voyant la progression fulgurante des picots rouges sur la peau de Dédé, j'ai cru que c'était la varicelle. Samedi, j'ai changé d'idée. Nous sortions dans la cours un peu, tenter désespérément de profiter du temps sublime, à la limite profiter un peu de la musique de la Fête de la famille qui avait lieu pratiquement dans notre cours (dans les terrains de la ville adjacent au nôtre). Je ne sais pas si c'est la chaleur qui a accéléré le processus, mais à un moment donné, mon homme me recommande fortement de rentrer à l'intérieur. Et Oh le désastre! J'avais déjà de l'urticaire sur les jambes (héritage d'une allergie à mes hormones lors de grossesse), mais là, j'étais carrément épeurante! Picotée 10 fois sur un pouce carré, à la grandeur du corps. MP aussi était picoté de luxe, mais son teint moins blanc que le mien, sa pilosité d'homme ou son habituel santé de fer semblait limiter les dégâts.

On a fini la journée en dedans, avec des minis sorties dehors à l'ombre. J'étais tellement choquée et triste. Une si belle journée, des jeux gonflables, des clowns, un magicien, un repas gratuit, le summum du plaisir pour une si belle journée et on ne pouvait même pas y goûter même un peu... et notre beau filleul non plus que nous décommandions pour la deuxième fois en une semaine.

Qu'à cela ne tienne, ce n'est que partie remise, maintenant qu'on est en rémission, je vais me rattraper, soyez en certain! D'ailleurs voici mon seul accomplissement du weekend, ce petit bac de fines herbes plantées samedi (fines herbes sont une gracieuseté de ma gentillle belle-maman). Un rêve de banlieusarde enfin réalisé!

Un petit 24h encore j'ai bien l'impression que ce ne sera qu'un mauvais souvenir que ce virus!

Les plus belles journées de l'été et on les passe à l'intérieur à compter les heures avant la prochaine dose d'analgésique... Souhaitons que ça passera vite, ça casse les beaux projets et les activités prévues et ça rend les journées plates en titi... :P

Profitez-en pour nous!

Accueil: -5/10

Équipe: 2/10

Job: 4/10

Moyenne: 1/10

Disons que c'est plutôt loin d'être le "move win-win" auquel nous nous attendions. Mon homme est rentré lundi soir les yeux plein d'eau... j'ai bien faillit brailler avec lui tellement il me faisait mal de le voir si déçu. Pas besoin de dire que j'ai brillé par mon absence à mon super cours de tennis ce soir là et qu'on a veillé tard à creuser nos méninges.

L'équipe de travail qu'il a intégré est décousue, disfonctionnelle au niveau leadership/communication, LE projet central est programmée broche à foin (nécessite des gens temps plein sur le support technique tellement il pleut des bogues)... Bref, ça s'annonce tout sauf merveilleux.

Et pour aider le tout, le patron immédiat est en vacances. Et le patron du patron a les deux pieds dans la même botine. Ce qui fait que mon homme a toujours pas accès à une boîte de courriel, ni un téléphone depuis 3 jours (je trouve les journées longues en titi!!!). Il a joué à la chaise musicale et a finalement eu accès à un semblant d'ordinateur seulement aujourd'hui (et il ne peut même pas s'y connecté sans une âme charitable qui lui prête son accès personnel)!!! Pourtant, sans ordinateur, on s'entend qu'un programmeur est plutôt démuni, n'est-ce pas!!! Et si personne ne lui adresse la parole ou ne prend le temps de l'accueillir, on s'entend qu'il a de quoi déprimer et vouloir prendre ses cliques et ses claques! Ça fait dur en pas pour rire!

Sont venus assez vite les regrets et l'évaluation des options. On retourne ça dans tous les sens depuis lundi soir, mais tout revient à dire qu'il n'y a pas de job parfaite et qu'un choix difficile s'impose: dans quel ordre famille-carrière ou carrière-famille? Avoir une carrière stimulante et motivante dans son domaine d'expertise et dire aurevoir aux avantages sociaux, à la stabilité/qualité de vie et d'horaire (autrement dit famille 0, carrière 10)?? Ou encore stagner dans son expertise, mais avoir des conditions de vie et de famille béton (soit famille 10, carrière 0)?

On avait beau être certain que cette fois, ce serait famille 5 carrière 5, on réalise que même avec des compromis, ça semble utopique. La triste conclusion:

Un programmeur au sein d'un géant est voué à se dédier à un projet central pendant 5-10 ans en étant grassement payé, mais en stagnant dans une technologie vite désuète (et en s'ennuyant d'avance des belles années).

Un programmeur au sein d'une startup (ou PME) baigne dans les nouveautés technologiques, la variété de projets et de défis, mais ne compte plus son temps supplémentaire et diminue drastiquement sa qualité de vie familiale.

On passe tellement de temps à travailler qu'on voudrait bien miser carrière... mais en même temps, on aime tellement notre famille qu'on voudrait bien la mettre en avant plan!

Pour vous dire, pendant qu'on y était, on a même regardé les programmes d'études menant en enseignement de la programmation!

Un passionné high tech avec une famille peut-il y trouver son compte vous croyez? Suite la prochaine fois! Haha!

Tout ça pour dire, on n'est pas encore sorti du bois, que de réflexions et de discussions existentielles encore! Des suggestions? On les prends toutes!

En rafale: